1La plantation de palmier à huile constitue une menace pour la forêt et la biodiversité ?
Héritier de sociétés étatiques, SIFCA s’est installé dans les limites d’exploitation du palmier à huile. Conscient des enjeux environnementaux, le Groupe s’est approprié les législations des pays où il opère et a mis en oeuvre, depuis 2007, des politiques environnementales en s’engageant dans le concept Zéro Déforestation avec comme objectif la préservation de la forêt et de la biodiversité.
Cette démarche se traduit par la protection des zones à haut stock de carbone (HCS) et à haute valeur de conservation (HCV) dans ses chaînes d’approvisionnement. Mais aussi par la lutte contre le braconnage, l’abattage d’essences forestières et les feux de forêt.
Pour aller encore plus loin, le groupe SIFCA a signé un partenariat avec la société SATELLIGENCE, pour la mise en place d’un système de surveillance satellitaire contre l’évolution de la déforestation et des feux de brousse autour de ses sites agricoles et dans ses bassins d’approvisionnement.
A ce jour, ce sont : 178 hectares de forêts préservées ; 300 hectares de zone RAMSAR (convention internationale signée en 1971 pour la préservation des zones humides) protégées et 20 000 arbres plantés.
2Le palmier à huile ne profite qu’aux entreprises occidentales.
Le modèle agricole adopté par le Groupe ivoirien SIFCA pour la culture du palmier à Huile, repose fondamentalement sur la complémentarité des plantations industrielles et villageoises.
Plus de 152 000 planteurs villageois de Palmier à Huile sont au coeur du développement de la production au Libéria et en Côte d’Ivoire. Ce qui leur permet d’accéder à une prospérité durable.
Outre cette relation privilégiée d’affaires, les liales PALMCI (en Côte d’Ivoire) et MOPP (au Libéria) s’investissent à travers l’écoute et le dialogue avec les parties prenantes, dans des programmes de développement communautaire tels que :
- la construction, la rénovation et l’équipement d’écoles, de centres de santé, de logements ;
- la fourniture gratuite d’eau et d’électricité ;
- la formation des jeunes aux métiers agropastoraux ;
- et la mise en place de programmes d’aide à l’autonomisation des femmes en milieu rural.
3La culture du palmier à huile est polluante.
Chez SIFCA, la mise en conformité environnementale à travers des audits environnementaux réguliers, permet de limiter l’impact généré par l’activité.
*Au niveau du sol : les risques de pollution liés aux déversements accidentels d’huiles usagées, d’hydrocarbures et de matières grasses au sol sont maitrisés, grâce à la construction de murets et système de retentions, aux points de stockages des fluides.
*Au niveau de l’eau : les risques de contamination des affluents, liés aux traitements phytosanitaires dans les plantations, au lavage du matériel et équipements de traitement, sont réduits grâce à :
- La construction de bassins de lagunage pour purifier et réutiliser l’eau usagée dans les usines et les plantations.
- La construction de vestiaires pour les applicateurs phytosanitaires ;
- L’aménagement d’espaces de préparation et de mélange de produits phytosanitaires.
4L’huile de palme est mauvaise pour la santé à cause de la présence d’acides gras saturés.
Issue des traditions culinaires en Afrique de l’Ouest depuis des générations, l’huile de palme est la mieux prisée pour les fritures et sa composition est stable.
OUI Elle est riche en Acides Gras Saturés (environ 50%) non nuisibles pour l’organisme. Le beurre de cacao entrant dans la fabrication du chocolat contient entre 50 – 60% d’acide gras saturé.
OUI Elle est riche en carotènes et en tocophérols (antioxydant). C’est une véritable source de vitamines (A et E), essentielles pour la santé mère-enfant, pour la lutte contre le rachitisme et la cécité infantile. L’huile palmiste issue de l’amande est bénéfique pour la peau et les cheveux.
OUI Comme toute les huiles, elle est nutritive. Mais c’est le mode de consommation qui constitue un facteur de risque pour la santé. C’est pourquoi les experts recommandent de ne pas manger trop gras et d’éviter de réutiliser plus de 6 fois, la même huile de friture.
OUI Contrairement à l’huile d’olive, l’extraction de l’huile de palme s’effectue par pression, sans additif chimique.
5La production de l’huile de palme sert à faire des biocarburants
La production d’huile de palme utilisée pour produire du biocarburant représente moins de 1% de la production mondiale.
Parce qu’une agriculture durable repose sur le respect de l’Environnement, le Groupe SIFCA a fait le choix de valoriser des sous-produits organiques provenant des plantations. La biomasse constituée des sous-produits du process d’usinage alimente les chaudières des usines pour la production d’énergie électrique.